Rencontre au sommet entre Dominique et Jean Le Cam

« J’étais à l’intérieur du Mirabaud, de nuit, lorsque mon alarme AIS s’est mise à sonner : il y avait un autre bateau à moins de 5 milles de moi, sur une route parallèle à la mienne. J’ai  tout de suite su que c’était Jean Le Cam. J’ai attendu le petit matin ; on s’est retrouvés quasiment bord à bord, et on s’est parlés pendant presqu’une demi-heure à la VHF, en se faisant des grands signes de la main. Nous étions si proches que j’aurais presque pu lui envoyer des chocolats.

Jean et moi, on se connait depuis 25 ans, il m’appelle « le génie des Alpages ». On a régaté l’un contre l’autre à d’innombrables reprises, lors du Figaro, de la Whitbread, on a même navigué sur le même bateau, le Formule 40 Biscuits Cantreau, dans les années quatre-vingt.

Nous avons depuis très longtemps des parcours parallèles. Et là, en se parlant, nous avons réalisé que nous n’avons jamais été séparés de plus de cent milles depuis les îles du Cap Vert. C’était vraiment génial de se retrouver là, en plein milieu de l’océan Indien. Et puis, je n’avais encore jamais vu son voilier naviguer ; dire qu’il a fallu aller si loin pour le voir enfin ; c’est extraordinaire !
On s’est mis d’accord par radio VHF : on a décidé de partir ensemble à la chasse à l’anglais ! »

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