Dominique Wavre navigue le long de la côte portugaise, à pleine vitesse, sous gennaker et grand-voile pleine, dans un vent de 20-25 nœuds. « On fonce, c’est splendide. J’avance à environ 15-17 nœuds de vitesse moyenne, c’est du pur bonheur. »
Après une traversée du Golfe de Gascogne en ligne (presque) droite, les concurrents du Vendée Globe ont commencé à tricoter ; les options se dessinent. « Il n’y a pas encore vraiment de coups à jouer, le vent est relativement stable en latitude. Par contre ceux qui sont plus au sud ont plus de vent et ils s’éloignent , tandis que ceux qui sont derrière ont déjà ralenti. Quant à moi, j’ai subi quelques « molles » la nuit passée mais c’est bien reparti depuis. »
Ce matin, le skipper du Mirabaud a dû effectuer un empannage (changement d’amure) sous grand spi par 20 nœuds de vent ; une manœuvre très critique. « Ça s’est parfaitement passé. J’ai attendu d’être bien lancé sur une grosse vague, à pleine vitesse, afin de limiter la pression sur la GV pendant la manœuvre. Aucun problème. »
Dominique est désormais parfaitement amariné et dans le rythme de la course, à un détail près : « J’ai encore un peu de nourriture fraîche et quelques sandwiches qui restent du départ ; je ne suis donc pas encore dans le rythme gastronomique du Vendée Globe. Mais mis à part ce détail je suis à fond dans la course, c’est génial. »