Dominique se situe désormais à 600 milles du Cap Horn, qu’il devrait atteindre mercredi. Contacté par téléphone, il explique que « le vent a molli. J’hésite à relâcher un ris, mais il y a encore des grains. Le ciel est plombé, avec de lourds nuages.
Le rythme est soutenu, et la régate avec les autres voiliers les plus proches est très intéressante. Mais on est tout de même loin du rythme d’un Figaro : les conditions sont beaucoup plus dures et il fait trois de degrés dans la cabine ; ce n’est pas comparable…
J’ai réalisé de belles vitesses moyennes ces dernières vingt-quatre heures, mais là, je commence à regretter de ne pas disposer de mon grand gennaker. Il va falloir que je le répare dès que possible.
L’approche du Horn s’annonce assez simple ; nous nous approchons en ligne droite ; par contre il y aura encore un empannage à effectuer si le vent évolue comme prévu. Ensuite, ce sera de la tactique pure avant d’entamer la remontée de l’Atlantique. »