« Une mer dure à lire »

Le Mirabaud ne répond pas !

9h00 : néant.

9h15 : néant – ils doivent être à la manœuvre.

Je ressaie, comme prévu, un quart d’heure plus tard. La voix de Dominique est claire et parfaitement détendue. « J’ai bien pensé que c’était toi. Désolé, on était à la manœuvre… »

Le vent du nord-ouest est tombé, la prochaine dépression n’est pas encore arrivée. Restent les vagues et un tout petit peu de vent.

« On est passés au génois. Et on sait que la nuit prochaine, lorsque la dépression va arriver, le vent va faire le tour entier du cadran. Toutes les voiles vont y passer, ce sera reparti pour un tour de carrousel. »

Dominique est visiblement en pleine forme, et de bonne humeur malgré une dernière nuit difficile. « Ce n’était pas évident, raconte-t-il. Car il y avait un grain après l’autre, mais ils n’étaient pas « lisibles ». Sous certains d’entre eux il y avait 35 nœuds ; et sous d’autres rien du tout. C’était donc délicat à anticiper, et d’être prêt au bon moment avec la bonne voile. »

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