Le Mirabaud a reçu la visite de la marine argentine hier en fin de journée. Contacté par téléphone satellite, Dominique raconte : « Ils nous ont contacté hier en fin de journée pour nous confirmer leur venue proche. Peu après, un avion de type Orion P3 nous a survolés à très basse altitude. Ils ont largué des fumigènes afin de bien marquer la zone. Et peu après nous avons vu arriver la Corvette de l’armée argentine, qui nous a livré 150 litres de fuel. Nous avons désormais suffisamment d’autonomie pour rejoindre la côte, que nous devrions atteindre d’ici deux à quatre jours. »
Mais avant cela, le Mirabaud devra encore affronter un ultime coup de chien ; une dépression relativement courte mais bien soutenue qui le frappera ces prochaines heures. « Cette dépression nous arrivera dans le nez ; nous devrons donc naviguer au près sous gréement de fortune. Je ne sais pas encore s’il va supporter le choc, on n’a pas d’autre choix que d’attendre pour voir. Nous utiliserons aussi le moteur afin d’appuyer le bateau. Mais si les conditions s’avèrent trop dures pour naviguer face u vent nous ferons le bouchon pendant quelques heures, avant de remettre le cap sur Mar del Plata. »