Le Mirabaud navigue actuellement à 1200 milles du Cap Horn, qu’il devrait franchir d’ici trois jours. « Ce sera notre onzième traversée du Horn » (huit pour Dominique et trois pour Michèle), raconte Dominique, contacté par radio satellite samedi à 10h00.
La voix du skipper du Mirabaud est calme et sereine malgré le contexte difficile dans lequel le voilier évolue. « Je dirais que la situation est stationnaire. Michèle est toujours au repos ; elle a un peu de peine à se nourrir mais son état ne s’aggrave pas. Notre objectif est de naviguer de façon très conservatrice jusqu’au Cap Horn, puis de faire un vrai bilan de santé pour la suite de la compétition. Pour l’heure, nous devons faire face à une dépression qui est en train d’arriver. Le vent va se renforcer et le passage du Horn s’annonce mouvementé. »
Ces dernières heures, le Mirabaud a repris du terrain sur Neutrogena et Renault Z.E. tandis que les poursuivants du Mirabaud se sont rapprochés. « C’est normal », commente le skipper du Mirabaud : « Le vent arrive de derrière. Il y a donc un resserrement des positions. Mais nous naviguons très nettement en dessous du potentiel du Mirabaud en ce moment. Même en configuration Vendée Globe je pousserais plus sur la machine, mais en ce moment notre préoccupation n’est pas la performance. »