Dominique et Michèle naviguent depuis plusieurs jours au contact de Neutrogena, le voilier de l’Allemand Boris Herrmann et de l’Américain Ryan Breymair. « Nous ne nous sommes pas vus autrement que par écrans interposés », raconte Michèle. « Mais nous gardons un œil sur eux et nous observons ce qu’ils font. Comme on vit plus ou moins les mêmes choses qu’eux, qu’on reçoit les mêmes coups de vent dans le nez ou les mêmes bascules, c’est sûr que l’on va s’appeler un de ces jours. »
Ce matin, le Mirabaud naviguait toujours au près bon plein dans un vent oscillant entre 12 et 25 nœuds, peu apte à permettre aux marins de trouver beaucoup de repos. « Le bateau tape dur dans les vagues », nous a raconté Michèle. « Sur le pont, c’est un peu la lance à incendie et c’est même assez brutal. Mais à l’intérieur on est assez confortables. »