Le Mirabaud navigue toujours dans des conditions difficiles, avec un vent assez faible qui souffle droit dans le nez. Contactée par téléphone satellite, Michèle Paret raconte que « la nuit passée a été éprouvante. Le vent tournait beaucoup et nous avons effectué une bonne quinzaine d’empannages afin de suivre toutes les variations.
Les nuits sont relativement courtes car nous naviguons dans l’hémisphère sud, et donc en été ; elles durent environ huit heures. Mais ces derniers jours il n’y avait pas de lune et il faisait nuit noire, ce qui rendait la barre et les manœuvres difficiles.
Nous sommes actuellement à environ 25 milles de la porte de parcours que nous devons franchir. Ce sera une délivrance, même si elle se situe au coeur de l’anticyclone et qu’elle ne signifiera donc pas la fin de nos soucis. Mais au moins on pourra choisir notre route… »
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