Dominique navigue actuellement dans un alizé relativement puissant et face à une mer bien formée. Le Mirabaud tape fortement dans les vagues, mais avance à 12 nœuds en direction des Sables d’Olonne.
« C’est un sentiment assez bizarre, de savoir que les premiers sont arrivée. Pour certains, la course est terminée, les équipes techniques sont sur les bateaux, occupées à les ranger, alors que pour tous les autres, ça continue… Le décalage est assez surréaliste. Mais pour être honnête, on n’y pense pas trop. En ce qui me concerne, j’ai tellement à faire que je suis surtout accaparé par ma course, même si j’ai reçu toutes les informations voulues sur l’arrivée des premiers.
Je suis en bonne forme. Je ressens certes une certaine fatigue de fond, mais je suis totalement pris par la course, sans une seconde de répit ; je sais que je suis attendu aux Sables d’Olonne et qu’il y a encore quelques obstacles sur ma route ; c’est ce qui m’accapare entièrement, et qui me sert de motivation pour continuer à me donner à fond ! »