Contacté par téléphone ce matin, Dominique raconte que « le passage de l’Equateur était juste une formalité ; je l’ai franchi au petit matin et j’ai partagé une tasse de café avec Neptune, et poursuivi ma route sans trop me poser de questions.
Par contre le Pot au Noir est très proche de l’équateur, à environ 50 milles, et je vois déjà des gros paquets de nuages droit devant. Je suis en train de viser pour éviter les plus grosse formations de nuages et passer au meilleur endroit possible, mais ce n’est pas évident car il n’y a que peu de vent, environ huit nœuds, donc ma marge de manœuvre est limitée. En plus, mon radar est en panne depuis mon dernier départ au lof, où le voilier s’était couché à l’horizontale, donc je ne peux pas compter sur cette aide.
Devant moi, Jean est passé assez facilement et Mike a eu un peu plus de difficultés ; ce sont des indications intéressantes, mais la situation a changé depuis leur passage, donc je ne peux pas non plus trop me fier à cela. Je vais essayer de garder un maximum de vitesse tout le long, et j’espère m’en sortir le plus vite possible. »