Au passage des iles de Trindade, le vent a molli, tourné, reforci, et j’ai mouliné dans les molles, choqué en grand dans les surventes.
En deuxième partie de nuit j’ai essayé de grappiller des petites tranches de 10 minutes de sommeil, mais trop souvent, je me réveillais au bout de 5 minutes, bateau gité à fond, l’alarme pilote hurlant dans la cabine, départ au lof imminent… Dans ces moments-là il faut se ruer sur l’écoute de GV, choquer en grand, acquitter l’alarme qui vous vrille les tympans, et dès que la rafale est passée, reborder le mètre d’écoute de GV lâché.
La lune nous éclaire par moments, quand elle parvient à percer les amas de cumulus que nous envoient toutes ces rafales.
Heureusement, la direction générale du vent est à peu près constante, cela varie de 20° en balayage temporaire, mais nous permet d’aligner d’assez bonnes moyennes. Au petit matin, les choses se sont régularisées, et j’ai pu gouter à des périodes de sommeil de 30 minutes, un vrai bonheur !
Au bilan du classement de la nuit, un gain correct sur mes petits camarades de devant, qui ont dû avoir quasiment la même météo, mais avec un peu moins de vent.
On va fêter ça avec un bon café, des céréales et un petit coup de téléphone à terre, pour partager la joie des milles regagnés.
Allez, à plus…
Dom à bord de Mirabaud