Paradoxe de la course au large : alors que Dominique a atteint le Pot au Noir et que le vent est tombé, le skipper du Mirabaud a plus de travail que jamais ; il lui faut régler ses voiles en permanence, ajuster son cap, analyser sa stratégie. Bref, travailler comme un fou afin de s’extirper au plus vite des griffes de cette zone de transition souvent traîtresse.
Les leaders du classement ne sont pas encore sortis d’affaire ; le groupe des trois poursuivants (Golding, le Cam, Wavre) a repris beaucoup de terrain et ne compte plus que 150 milles de retard sur le leader, qui devrait théoriquement redécoller avant ses poursuivants.
Reste que les six voiliers de tête sont positionnés plus à l’est que le trio des « chasseurs », qui avance actuellement plus vite. Cette stratégie va-t-elle payer ? La réponse dans 24 heures.