Le Mirabaud souffre depuis la nuit de dimanche à lundi d’une avarie de safran, qui force Dominique et Michèle à barrer quasiment en permanence, sous une puissante douche d’embruns. « Le bateau tire à gauche », explique Dominique, qui ne s’explique pas l’origine de cette anomalie. Conséquence, le pilote automatique ne parvient pas à maintenir le Mirabaud sur son rail et il n’y a pas d’autre solution que de barrer en permanence.
« Nous nous relayons toutes les heures, explique Dominique. C’est extrêmement physique, et ça nous empêche de nous reposer correctement et aussi de nous concentrer sur d’autres tâches ; c’est donc un problème assez important. Mais nous gardons un excellent moral. »