Un train de dépressions avant le Horn

Encore 600 milles, soit environ deux jours de mer avant la délivrance du Cap Horn. Le Mirabaud navigue à vitesse réduite, de façon « sage et conservatrice » selon les termes de Dominique, soit à une vitesse d’une quinzaine de nœuds de moyenne environ.
« La mer est très dure, avec des rafales à plus de quarante noeuds. Nous sommes au cœur d’un train de dépressions. On sent clairement que l’été austral est derrière nous, et que nous sommes désormais en automne », explique Dominique.
Michèle Paret est toujours alitée ; elle récupère lentement de ses soucis d’anémie. « Son état est stationnaire, avec une légère tendance à l’amélioration », explique Dominique. « Elle a toujours de la peine à absorber des aliments solides, mais je lui prépare des soupes et des boissons chaudes qui lui font beaucoup de bien. Comme prévu, nous allons dresser un bilan de santé lorsque nous aurons franchi le Cap Horn, et prendre à ce stade des décisions sur la suite de la course. Mais à ce stade nous n’envisageons pas de faire escale en Amérique du Sud. »

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