« Pas le choix : il faut être patients »

Contacté en début d’après-midi par téléphone satellite, Dominique Wavre garde un bon moral malgré la difficile situation dans laquelle il se trouve. Il y a trois jours encore, le Mirabaud était troisième, à moins de 200 milles des leaders. Ces derniers se sont désormais envolés, poussés par de puissants vents d’ouest, tandis que les poursuivants sont revenus au contact. « C’est terriblement frustrant. Je déteste parler de chance et de malchance. Mais franchement, il faut reconnaître qu’on a mal vécu ces deux derniers jours et qu’on a vraiment le sentiment d’avoir eu beaucoup de malchance », raconte Dominique. « A quelques milles près, ça passait. Mais nous n’avons simplement jamais eu l’opportunité d’accrocher le bon wagon. Ça ne sert à rien de nous apitoyer. Afin de supporter ce qui nous arrive, nous avons simplement cessé de regarder les positions des autres voiliers et nous nous sommes concentrés sur nos réglages, même si ça ne servait pas toujours à grand-chose car par moments on était carrément arrêtés. Mais là, on est repartis ; on a environ 12 nœuds de et on avance au reaching, cap sur le prochain objectif à savoir l’île de Gough, qui se situe à 500 milles. »

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