Les espagnols d’Estrella Damm et Mapfre occupent désormais la tête de la course, ce dernier étant passé en mode furtif, c’est-à-dire que sa position – et son choix stratégique – demeurent inconnus des autres compétiteurs et du public pendant vingt-quatre heures ; une possibilité offerte par le règlement aux concurrents à une reprise lors de leur tour du monde.
Foncia et Virbac Paprec ont quant à eux repris la mer après avoir réparé leurs avaries, et ne semblent pas trop ralentis malgré leur proximité avec la côte Brésilienne.
Le Mirabaud, lui, se porte bien. « Nous bénéficions d’un bel alizé », nous a raconté Dominique Wavre en début d’après-midi. « La mer est très désordonnée, mais nous avançons bien, sous grand-voile pleine et foc, au près bon plein. Avant-hier, nous avons passé pas mal de temps dans une zone sans vent. C’était très ennuyeux et frustrant, mais nous en avons profité pour réparer notre gennaker, qui est désormais de nouveau en état de marche ; c’est évidemment une excellente nouvelle pour nous. »
Le Mirabaud fait cap au sud, et s’apprête vraisemblablement à contourner l’anticyclone de Sainte Hélène par la route la plus longue et la plus conservatrice, comme ses concurrents directs semblent aussi le faire. « Mapfre » est-il passé en mode furtif pour prendre le chemin le plus court en cachant ce choix à ses concurrents ? On le saura dès demain.